•          GUILLEMIN JG 10          GUILLEMIN JG 10 

                                                                                 GUILLEMIN JG 10                                                                

    Un peu d'histoire:

    Fin 1931 s'est tenu en France un "concours officiel des avions de tourisme".

    Y furent exposés quelques avions originaux (de futures maquettes (?) comme le Guerchais 5 , Farman 193 et 230, Bodiansky etc ainsi que le Caudron C372 "Luciole" que je vous ai déjà proposé dans une de ses nombreuses versions.

    Le Guillemin JG10, construit par la société Blériot, doté d'un certificat de navigabilité "décroché" peu de temps avant, participait aussi à cette manifestation.

    Le problème de l'avion de tourisme pratique a été franchement et sérieusement abordé par l'ingénieur Guillemin. Celui-ci s'est efforcé tout d'abord, d'assurer à son appareil de bonnes qualités de vol net de sécurité. Pour cela il a préféré adopter une faible charge au mètre carré ainsi que des surfaces portantes et des empennages à haut rendement aérodynamique plutôt que des dispositifs auxiliaires automatiques ou commandes susceptibles de remplir cet office. D'autre part les aménagements de cet avion ont été l'objet de soins tout particuliers. Le Guillemin JG 10 peut se transformer instantanément, suivant la saison, en conduite intérieure ou en torpédo. On notera en outre quantité de petits détails pratiques qui amélioreront, sans aucun doute, les conditions de son emploi par des pilotes aviateurs non professionnels. A. Frachet Les Ailes du 24 sept. 1931.

    Documentation:

    Classique présentation de l'appareil à la rubrique "Les Ailes s'ouvrent" du journal Les Ailes du 24 septembre 1931 VOIR. L'Aéronautique de 1931 nous gratifie de superbes croquis  en perspective de G. Godeffroy, portant sur quelques éléments remarquables de l'avion VOIR.

    Les articles de presse ci-dessus, de même que les photos illustrant cette présentation ont pour origine le site Gallica.

      Ci-dessous, une synthèse des informations utiles pour le dessin d'une maquette.

    La voilure

    La voilure est facilement repliable et se compose d'un plan central et de deux demi-ailes symétriques. Le plan central, solidaire du fuselage est réalisé en métal léger. Il se réduit, au delà du longeron arrière, à deux petites amorces de plan. Les demi ailes sont recouvertes de contreplaqué et entoilées. Elles se rabattent parallèlement au fuselage sur lequel elle sont fixées à l'aide d'une traverse amovible. Cette traverse est logée, en temps normal, dans la carlingue. L'avion, ailes repliées, ne mesure plus que 3m950 de largeur pour une longueur identique.

    Les ailerons sont fractionnés en deux éléments chacun et sont actionnés par des câbles agissant sur des guignols extérieurs.

    Le fuselage

    De large section, il est à parois verticales. Celles ci sont constituées d' une charpente en tubes carrés de dural, les revêtements supérieurs et inférieurs étant en tôle légère rivée. Le revêtement  des parois latérales est en métal dans la partie antérieure du fuselage; au delà, de l'habitacle de l'équipage il est en moleskine lacée sur les longerons, donc facilement amovible pour permettre  une visite rapide de la charpente est des commandes.

    L'empennage horizontal comporte un volet unique non compensé. Le plan fixe est en bois et recouvert de contreplaqué. et est haubané par deux tubes venant se fixer sur l'étambot et par de câbles d'acier attachés à la dérive. Celle ci est en bois de construction similaire à celle du plan fixe. Le gouvernant est métallique, recouvert de toile et non compensé.

    Toutes les commandes sont en câbles doublés.

    Aménagement

    GUILLEMIN JG 10Le poste de pilotage est biplace cote à cote à double commandes. L'appareil peut être carrossé au choix en conduite intérieure ou en torpédo. Dans la version conduite intérieure, de larges ouvertures sont prévues à l'arrière pour permettre, le cas échéant, d'utiliser les parachutes. Ces derniers sont logés à l'extérieur, dans les flancs, et de chaque coté du fuselage. Il sont reliés par des câbles au harnachement habituel des utilisateurs.

    Les deux sièges, cota à cote avec un ,léger décalage peuvent être démontés ainsi que les commandes en quelques minutes ce qui permet de transformer en couchette l'intérieure de l'appareil.

    Le tableau de bord est placé devant une large tablette qui peut être utilisée pour déployer les cartes. derrière les sièges se trouve un large filet à bagages. Le levier commandant les freins est logé entre les deux sièges.

    L'accès à l' habitacle est rendu plus aisé par de petites marches ménagées dans l'aile de part et d'autre du fuselage

    Partie moteur

    Les panneaux latéraux du capotage sont montés avec des charnières ce qui permet de les rabattre parallèlement à la voilure, facilitant ainsi l'accès à tous les organes.. Les gaz d'échappement sont canalisés dans un long tuyau.

    Train d'atterrissage

    Il présente une voie de 3m. Chaque demi train se compose d'un essieu coudé  contreventé à l'arrière par une barre et une jambe élastique à amortisseur oléo pneumatique. La béquille est équipée d'une petite roue orientable.

    Couleur

    Aucune indication à ce sujet. En version colorisée, les photos laissent apparaitre une teinte très foncée qu'il est difficile d'interpréter. J'ai opté pour du rouge, couleur d'un emploi classique à cette époque.

    La maquette:

    J'avais commencé à dessiner cette maquette quelques années auparavant, et puis, je l'avais mise de coté au profit de maquettes plus simples à concevoir et plus en rapport avec mes compétences du moment.

    Ma maitrise des outils informatiques s'améliorant au fil des maquettes (heureusement), je n'ai pu résister à l'envie de me pencher à nouveau sur cet appareil. Plus pour une question de suivi que par sentimentalité, j'ai conservé le numéro 9 qui était le numéro d'ordre que je lui avait attribué à l'époque.

    Pour dessiner ce modèle, j'ai du me contenter du plan 3 vues de qualité médiocre trouvé dans l'article de la revue "l'Aéronautique" cité ci-dessus, plan 3 vues que l'on retrouve aussi dan la rubrique "Les ailes s'ouvrent" consacrée à cet appareil, de la revue "Les Ailes" du 24 septembre 1931.

    Les caractéristiques dimensionnelles données dans cet article, et les quelques photos que j'ai pu réunir, m'ont permis de concevoir une maquette qui, je pense, est assez fidèle à l'original..

    Les couleurs de cet appareil sont un mystère. Visiblement il est bicolore, les deux couleurs étant séparées par un liseré de couleur clair (blanc?). J'ai choisi arbitrairement le rouge et un beige orangé.

    Quant à la version, j'ai opté pour la "torpédo grand sport" pour son originalité.

    Le montage

    Le but des photos ci-dessous est de vous montrer les solutions retenues pour rendre cette maquette la plus réaliste possible.

    Bien entendu, la matière de prédilection reste le papier même si sa mise en oeuvre présente parfois des difficultés, ou si la simplification de certaines formes est incontournable (sinon où serait le plaisir?).

    GUILLEMIN JG 10GUILLEMIN JG 10GUILLEMIN JG 10

                         La tablette                                      Tableau de bord                        Habitacle prêt à ètre refermé.

    On se basera sur les quelque photos disponibles et le descriptif qui en est fait pour équiper un minimum cet habitacle qui,bien entendu, est parfaitement visible dans la version torpédo.

     La tablette (rep 11) présente un petit rebord. Sur le chant viennent se "planter" les poignées de maintien (rep 23) en cap 3/10.

    La partie haute du couple S5 présente le tableau de bord (minimaliste semble t'il) dont j'ai réduit arbitrairement l'équipement à 3 instruments.

    Une goutte de "crystal clear" leur donnera un peu de relief.

     

    GUILLEMIN JG 10GUILLEMIN JG 10GUILLEMIN JG 10

                Pincement des flancs                                Pose de l'aile                          Le moteur et la pointe avant

    A noter que les cotés du capotage avant (rep 4) ne plaquent pas aux flancs du fuselage (ventilation du compartiment moteur?). Mettre en forme la casquette qui coiffe les instruments et qui recevra les pare brises.

    L'échappement est tiré d'un trombone métallique (plus facile à mettre en forme que de la cap). Un rond de plastique est percéau bon  diamètre et est glissé sur le trombone.

    Les carénages des roues sont constitués de 3 épaisseurs de carton de 1mm d'épaisseur, mis en forme et peints. Des demi roues sont rapportées dessous.

    GUILLEMIN JG 10GUILLEMIN JG 10GUILLEMIN JG 10

         Ame en cap 3/10 pour les pales                     Train principal                                   Roulette de queue

    L'hélice est dépourvue de cône. Les pales reçoivent des âmes en cap 3/10 qui dépassent légèrement en pieds de pales et viennent se ficher aux extrémités d'un micro tube de papier (rep H3). Ce micro tube est percé à diamètre 0.5mm pour recevoir l'axe de l'hélice (rep H5).

    Pour une fois, le train est en cap 5/10, mais je reviendrai à la tige laiton plus facile à mettre en forme et qui (éventuellement) peut se souder à l'étain.

    Comme indiqué sur la planche 2, la roulette de queue est figurée par une boucle faite sur la cap, remplie de cyano, puis peinte.

    Ci-dessous quelques photos prises sut le tarmac.... de mon terrain privé!

    GUILLEMIN JG 10GUILLEMIN JG 10GUILLEMIN JG 10

     

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    Téléchargement des 2 planches, au format A4, 2Mo environ la planche.

    PLANCHE 1            PLANCHE 2

    ou sur le site de mon ami Pierre: 

    http://pierreg.free.fr/carton/projet/myproj.htm

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  • CAUDRON C193

    Un peu d'histoire

    Le Caudron C193 est la version à moteur Renault 95cv du Caudron C192, ce dernier étant équipé d'un moteur Salmson 95cv.

    On notera quelques différences mineures comme celui du dessin de l'empennage.

    Le journal "Les ailes" du 26/09/1929 (Source gallica.bnf.fr / BnF ) nous propose un descriptif de cet appareil. VOIR

                                                                                                                       

    Choix du F-AJSH

    Mon choix s'est porté sur le F-AJSH.

    Pourquoi? Non seulement celui-ci participa brillamment au Challenge de Tourisme International de 1930, mais il servit de base pour expérimenter le "clinogyre" d'Odier et Bessière. Le Caudron C363 équipé du clinogyre  effectua son premier vol le 26 mai 1932, sur le terrain de Guyancourt, et fera l'objet de la maquette suivante.

    Le CAUDRON C193 F-AJSH  n/c  4/6478, piloté par Arrachart et Puillet. disputa le second Challenge International des Avions de Tourisme du 21/07 au 5/08/1930 en Allemagne où il se classa 24eme des 35 finalistes (101 appareils engagés).

    Cet évènement (et ce résultat) fut exploité entre autres par Renault au travers de campagnes de pub (doc

    CAUDRON C193

                                                                                                Pub dans "l' Aerophile" novembre 1930

     A ce challenge participèrent 3 Caudron C193, 1 Caudron C232, et le Mauboussin MXI dont je vous ai déjà proposé la maquette (voir rubrique Mes créations au 1/66).

     Bibliographie

    - Le livre "Les avions Caudron" par André Hauet aux éditions LELAPRESSE

    - L'Aerophile d'octobre 1929

    - Les Ailes Aout 1930

    La maquette

    Je n'ai pas réussi à mettre la main sur un plan 3 vues suffisamment précis (et crédible) pour ètre exploitable.

    Je suis donc donc parti du plan qui me semblait le plus juste et je l'ai redessiné en tenant compte de toutes les caractéristiques dimensionnelles que j'ai pu trouver, à savoir:

    Envergure totale 11m600 (contre 11m500 pour le C192)

    Longueur7m475 (contre 7m525 pour le C192 du à l'encombrement différent des moteurs)

    Hauteur 3m170

    Corde de l'aile à l'emplanture 1m750

    Epaisseur maxi de l'aile 22%

    Les élements  latéraux de l'aile affectent la forme d'un trapèze régulier de 4m35 de long

    Voie du train 2m60

    Maitre couple 75cm de large pour 90cm de haut

    A propos de la décoration

    On ne dispose que de photos en noir et blanc de cet appareil qui donnent, malgré tout, une bonne idée concernant sa livrée.

    Le revêtement en contreplaqué de l’ensemble de la cellule, y compris aile et empennage, semble avoir été simplement vernis comme le laisse supposer certaines photos dont celle ci-dessous trouvée sur le net. La représentation d'un tel revêtement constituait, pour moi, une nouveauté, ce qui était loin de me déplaire.

    A noter la différence de taille des pare brises, celui du pilote étant plus" généreux".

    CAUDRON C193

    Une large bande tricolore (aux couleurs françaises très certainement) barre, en diagonale, les flancs du fuselage. Les immatriculations pourraient etre noires (ou rouges) avec un liseré sans doute blanc. Optons pour le noir.Capot moteur, habillage du train et flasques de roues ont vraisemblablement été laissés alu brut.

    La partie du revètement supérieur englobant les deux postes de pilotage apparait de teinte plus claire que le reste du revètement sur certaines photos. J'ai opté pour du gris très clair. (alu?)

    A noter que la partie des ferrures de fixation de la partie centrale de l’aile sur le fuselage tranchent nettement sur les flancs de ce dernier et ont du garder leur couleur acier.

    Les bandes de cheminement à l’emplanture de l’aile sont positionnées des deux cotés du fuselage.

     Lors du Challenge International des Avions de Tourisme, cet appareil portait sur les cotés du capot moteur, le numéro de course L3 dans sur un disque de couleur claire avec dans la partie basse inscrit » 1930 », et dans la partie haute « challenge inter ».

    Quelques autres photos glanées sur le net:

    CAUDRON C193CAUDRON C193CAUDRON C193

    Cette dernière photo donne une indication sur la forme des bords marginaux d'aile et de l'empennage.

    Montage

    Je passerai sur le fuselage dont le principe de montage est toujours le même (voir l'article sur le Caudron C232). De même que pour le train d'atterrissage. La méthode adoptée sur les précédents modèles me va bien, inutile d'imaginer un autre mode opératoire.

    Quelques mots concernant l'aile qui est un peu particulière.

    Son âme est constituée d'un longeron, d'un renfort destiné à recevoir les jambes de train et de nervures sur lesquelles viendront se coller les panneaux du revètement inférieur.

    Noter que le revètement est préalablement mis en forme.

     CAUDRON C193CAUDRON C193CAUDRON C193

                      Structure de l'aile             Nervures servant de zone de collage                   Renfort emplanture

    Une fois l''aile refermée, ouvrir à l'extrados la zone d'encastrement dans le fuselage. Des queux de nervures S11 seront glissées et collées de part et d'autre de façon à préserver la forme du profil à l'emplanture.

    CAUDRON C193

    Cables de direction (optionnel)

    Si l'on souhaite faire figurer les cables de commande  de la gouverne de direction, je conseille de le faire avant la fermeture du dessous du fuselage. Immobilisation par une goutte de cyano entre les flancs du fuselage. Les cables sont en cap de 1/10. Ils sont donc sensiblement à l'échelle, mais que c'est fin!

     Quelques photos

     CAUDRON C193CAUDRON C193CAUDRON C193CAUDRON C193CAUDRON C193CAUDRON C193

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    Mes autres modeles CAUDRON au 1/66  VOIR

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    CAUDRON C362

                                                                              Terrain d'Etampes-Mondésir le 29 mai 1933. 

    A bord du seul Caudron à être en mesure de disputer la coupe Deutsch de la Meurthe, Raymond Delmotte se concentre sous l'oeil attentif de ses mécaniciens. Bientôt la ronde va commencer.

     

    Un peu d'histoire:

    LA COUPE DEUTSCH DE LA MEURTHE 1933

    L'Aéro- Club de France organise, pour mai 1933, une épreuve internationale de vitesse dont la formule, à la fois très simple et très nouvelle en matière aéronautique, doit retenir l'attention de tous les constructeurs, français et étrangers: c'est la nouvelle "Coupe Deutsh de la Meurthe".

    Conditions techniques: avoir démontré sur 100km une vitesse de 200 km/h, disposer d'un ou de plusieurs groupes moteurs dont la cylindrée totale ne dépasse pas 8 litres.

    Conditions sportives: départ en ligne et deux parcours de 1000km chacun, sur circuit de 100 à 200km, séparés par 1h 30mn de temps de ravitaillement neutralisé.

    Le vainqueur est le premier qui passe la ligne d'arrivée: pour l'épreuve de 1933, réservée aux plus lourds que l'air prenant le départ du sol, il reçoit 100 000fr (environ 65 000€ de nos jours).

    Dans l'Aéronautique de juin 1932 (source gallica.bnf.fr),  on peut lire une présentation de ce que sera cette compétition l'année suivante VOIR .

     

    CAUDRON et la coupe Deutsch de la Meurthe 1933 (du R300 au C362)

    Marcel Riffard, alors directeur du bureau d'études de la société OMI (moteurs Chaise), se montra très intéressé par le défi que représentait l'étude d'un appareil susceptible de disputer cette coupe, aucun appareil de cette spécification n' existant sur le marché.

    Ce projet fut désigné R300.  Le moteur était nouveau: un 8 cylindres à plat d'une puissance de l'ordre de 300 cv (désigné 8C) s'intégrait dans un fuselage en profil d'aile, donc porteur. L'avenir s'annonçait très prometteur au vu des résultats obtenus par la maquette en soufflerie.

    Trois mois après le lancement de l'étude, Marcel Riffard quitta l'OMI pour prendre la direction technique de la société Caudron. Il y fut rejoint peu de temps après par Georges Otfinovsky qui avait participé au projet.

    Le projet du R300 se trouva donc abandonné à l'OMI.

     

    LE C362

    CAUDRON C362 Raymond DELMOTTE coupe Deutsch de la Meurthe 1933

     

    CAUDRON C362 Raymond DELMOTTE coupe Deutsch de la Meurthe 1933

                                                                                      Le Caudron C362 (Les Ailes 25/05/1933)

                                                   Noter l'étroitesse du train d'atterrissage et la faible épaisseur des carénages de roues.

      Le nouveau projet fut d 'abord répertorié C360. Malgré une silhouette tout à fait différente, son apparentement aux formes et aux idées de base du R300 étaient tout à fait évidentes. Equipé d'un moteur Régnier 215ch, il allait devenir le C366, et C362 équipé d'un moteur Renault Bengali de 170.

     Le C362 sera le chef de file, d'une longue lignée d'avions.

    " L'avion de course Caudron étonne par sa netteté, tout est simple et logique; rien de tarabiscoté, les solutions sont naturelles".        (Maurice Victor dans "Les Ailes" du 25 mai 1933 (source gallica.bnf.fr).

     

    La coupe Deutsch de la Meurthe au travers de la presse aéronautique de l'époque (source Gallica):

    Cet évènement fut particulièrement suivi par la presse aéronautique. 

    - Une formule neuve  "L'Aéronautique" juin 1932 Lire  

    - Clôture des engagements "L'Aérophile" février 1933 Lire

    - Les préparatifs "Les Ailes" 11 mai 1933 Lire

    - Huit concurrents qualifiés "Les Ailes" 18 mai 1933 Lire

    - Les essais en images " Les Ailes" 18 mai 1933 Voir

    - La coupe: principe et règlement "Les Ailes" 25 mai 1933 Lire

    - Potez remporte l'épreuve "Les Ailes" 01 juin 1933 Lire

    - La course en images "Les Ailes" 8 juin 1933 Voir

    - Reflexions sur la course "Les Ailes" 8 juin 1933 Lire

    A noter une étude très complète de Pierre Léglise et illustrée remarquablement par G. Gaudefroy de tous les appareils engagés dans  "l'Aeronautique" de juillet 1933. Lire part.1   part2

     

      Le Caudron C362 n°6806 et la course:

    Trois cellules furent construites pour participer à cette coupe de 1933. Deux furent équipées du moteur Renault (C362 n° de course 6 et 11) et une équipée du moteur Régnier (C366 n°6808, numéro de course 8). Cette dernière cellule acquise par la société Régnier.

    Le C366 piloté par Vallot, s' écrasa lors d'un essai quelques jours avant la compétition ,sans trop de mal pour le pilote,.

    Le C362  codé 11 fut détruit au cours de l'accident mortel de Ludovic Arrachart. Lire

    Le C362 codé 6, piloté par Raymond Delmotte, est l'objet de cette présentation. Il fut le seul Caudron à participer à la course et se classa second avec une vitesse moyenne de 317.04km/h. 

       Mais Caudron n'en resta pas là. Le ministère offrant des primes substantielles pour certains records établis avant la fin de l'année (1933), M. Riffard décide d'exploiter les possibilités du C362 en l'équipant d'un nouveau moteur (Bengali spécial Coupe Deutsch mais poussé à 180/185ch à 2500 tr/mn) et pour la première fois d'une hélice à pas variable (deux positions).

    A Istres, le 26 décembre 1933, Delmotte bat le record de vitesse sur 1000km pour avions légers de la classe C léger (monoplace moins de 450kgs à vide), à 332.883 km/h.

     

    Les sources (liste non exhaustive):

    DOCAVIA n°43, Les avions Caudron Renault par Edouard Mihaly et Harry Robinson

    FANA DE L AVIATION  n°146  (article tiré du Docavia ci-dessus)

    LES AVIONS CAUDRON tome 2 par André Hauet

    Le site GALLICA pour la presse d'époque.

     

    La maquette:

    Cette maquette est une reprise de celle proposée sous le n°28 en 2016 et déjà réactualisée en 2018. Quand on aime....

    La maquette vous est proposée en 3 planches à télécharger avec un aménagement optionnel du poste de pilotage si vous optez pour une verrière transparente.

    Le problème lié à la reproduction de ce style d'appareil est de préserver, au maximum, la fluidité des lignes de l'avion, ce qui était, en quelque sorte, la signature de leur concepteur Marcel Riffard.

    En ce sens, évoquer au mieux la forme du carénage dorsale était pour moi un défi. La solution que j'avais imaginée à l'époque ne me satisfaisait pas entièrement et ne sachant trop comment m'y prendre, j'avais mis entre parenthèses la reproduction des avions de course Caudron.

    Et puis l'envie me vint de me replonger dans cette formidable épopée. Je suis donc retourné à la "planche à dessin". Après de nombreux essais de développement en tous genres, j'ai redessiné les planches du C362, et je vous les propose ci-dessous.

    Le très beau plan 3 vues de H. Robinson (voir source ci-dessus) m'a servi de base. La prise d'air du capot moteur est celle qui équipait l'appareil lors de la course de 1933 (le dessin de la version d'origine figure aussi sur le plan).

    A noter, contrairement aux versions initiales, la présence d'une verrière transparente, et la présentation du modèle sous forme de "mini diorama". Les personnages sont en papier et issus des productions de PaulEstudios.com.

     

      Le montage: 

    Un tuto spécifique au montage des avions Caudron de course est accessible ICI

    J'insisterai juste sur les points suivants:

      - les carénages de roues sont délicats à réaliser compte tenu de leur taille et de leur forme. Une alternative consiste à les réaliser en bois tendre (balsa par exemple), le revêtement en papier venant habiller les formes ainsi obtenues. Avantage: uniquement des demi roues seront nécessaires pour les finaliser!

    et pour mémoire:

    Evitez au maximum de coller le revètement sur les couples de façon à éviter l'effet "côtes de cheval". le collage bord à bord est de rigueur.... en prenant son temps. Il y a toujours quelque chose d'autre à faire entre deux collages!

     

    Les planches de la maquette:

    Téléchargement  des 3 planches, au format A4, 2Mo environ la planches

     PLANCHE 1        PLANCHE 2       PLANCHE 3

       ou prochainement sur le site de mon ami Pierre:

    http://pierreg.free.fr/carton/projet/myproj.htm

     

    Débriefing:

    Même remarque que pour mes autres maquettes de Caudron et concernant le choix de la peinture des montants de verrière.

    La couleur bleu des planches peut varier d'une impression à l'autre suivant la marque et les caractéristiques de l'imprimante utilisée ainsi que du niveau de qualité d'impression souhaité.

    Cette différence de teinte, si minime soit' elle, se remarque sur mes maquettes. Pour bien faire, la peinture des montants de verrière doit être exécutée après, et en fonction du rendu de la teinte bleu sur les planches. A titre d'information, j'ai utilisé du bleu n°14 Email Color de Revell.

     

     

    Bons vols. 

     

     

     


     

     

     


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    CAUDRON C366

    Un peu d'histoire:

    en vue de participer à la coupe Deutsch de la Meurthe de 1933, Caudron mis en chantier trois cellules d'avions dessinées par Marcel Riffart et désignées C360. Ces cellules devaient etre équipées d'un moteur Regnier.

    La mise au point de ce moteur prenant plus de temps que prévu, Marcel Riffart équipa deux cellules d'un moteur Renault Bengali 4Pei de 170ch et furent désignées C362.

    La troisième cellule fut achetée par la société Regnier qui l'équipa de son nouveau moteur 6 cylindres de 205ch. Cette cellule fut désignée C366.

    Le moteur Regnier étant plus lourd que le Renault, il dut ètre reculé au maximum sur son bâti pour des raisons de centrage. De ce fait la longueur du fuselage se trouva réduite d'une vingtaine de centimètres par rapport au C362.

    Engagé pour la course avec le numéro 8, piloté par Henri Vallot, il fut accidenté aux essais et ne pu concourir.

    CAUDRON C366

                                                                                       source gallica.bnf.fr/Les Ailes 18/01/1934

    CAUDRON C366

                                                                                        source Internet et Fana de l'aviation n°146

    Commentaires (maquettistes):

    Par rapport aux Caudron C362 équipés de moteurs Renault pour cette compétition, on note les différences d'aspect suivantes:

    - la disparition du numéro d'identification (n°6808) en pied de dérive

    - la forme de la prise d'air coté droit du capot moteur (métal naturel?)

    - les 6 sorties d'échappement bien visibles sur ces vues

    - la présence d'un rond de couleur (blanc?) coté droit du capot (raison d'ètre?)

     

    Le 7 janvier 1934 à Istres, le C366 remis en état, piloté par Louis Massotte, battit le record de vitesse toutes catégories sur 1000km à la vitesse moyenne de 385.185km/h.

    Evènement relaté (entre autres) dans Les Ailes du 11/01/1934 VOIR

    CAUDRON C366

                                                                        publicité dans Les Ailes du 18/01/1934  (source gallica.bnf.fr)

    Apparemment modifié pour évoquer le C450 dans le film "horizons sans fin" sur Hélène Boucher sorti en 1953. Conservé dans les réserves du Musée de l'Air et de l'Espace en tant que C366.

     Les sources:

    DOCAVIA n°43, Les avions Caudron Renault par Edouard Mihaly et Harry Robinson

    FANA DE L AVIATION  n°146  (article tiré du Doavia ci-dessus)

    LES AVIONS CAUDRON tome 2 par André Hauet

      La maquette:

    La maquette a été dessinée à partir du profil du Caudron C366 de Harry Robinson (Fana de l'aviation n° 146), appliqué au plan du Caudron C362 du même auteur, dans le même numéro du Fana. Les cellules, en arrière de la cloison support moteur, sont en tout points identiques.

    Une des difficultés dans la conception d'une maquette papier de ce type d'appareil aux lignes très fluides (comme tous les avions de course Renault) et d'en respecter au maximum la géométrie, et, en particulier, concernant les Caudron de course, le galbe non développable du carénage dorsale.

    Je m'y étais attaqué avec la maquette du Caudron C362 (maquette 29 de 2016) avec plus ou moins de bonheur (plutôt moins que plus, en toute objectivité).

    L'envie me tenaillant toujours de reproduire quelques uns de ces fabuleux avions de course, je me suis remis à la planche à dessin (Autocad) avec le C366.

    Le plan de Harry Robinson est très détaillé et d'une grande finesse. Les coupes figurant sur le plan ont été reprises sous Autocad et chaque tronçon du fuselage inter couples modélisé en 3D sous Métaséquoia, mis à plat avec le logiciel Pépakura, puis repris dans Autocad pour finaliser l'ajustement des développés obtenus.

    Le montage:

    Celui ci demande pas mal de soin si l'on veut limiter la visibilité des jonctions entre les différents panneaux, particulièrement en lumière rasante. De plus la couleur bleu ne facilite pas les choses.

    Outre une grande précision de découpe, la mise en couleur des champs est impérative. J'utilise pour cela un feutre PITT artist pen B de Faber Castell   bleu "phthalo blue" 110 (pub gratuite) qui est le plus adapté, à mon humble avis.

    CAUDRON C366 CAUDRON C366 CAUDRON C366

    Les couples S6 à S8 sont à mettre en place une fois le revètement rep 2 collé pour un parfait positionnement

    CAUDRON C366 CAUDRON C366 CAUDRON C366

                 Fermeture du fuselage                         Fuselage terminé. Ouf!            Mise en place de l'aile gauche                       

    CAUDRON C366 CAUDRON C366

        Le stab et son renfort (cap 3/10)                  Assemblage du train

    Quelques photos d'ensemble en extérieur vont suivre dès que la mto sera favorable.

     

    Téléchargement ( downloading):

    Téléchargement  des 2 planches, au format A4, 2Mo environ la planche.

    PLANCHE 1         PLANCHE 2

       ou sur le site de mon ami Pierre (très prochainement)

    http://pierreg.free.fr/carton/projet/myproj.htm

     

    Mes autres modèles CAUDRON au 1/66 VOIR

    Bons vols.

     


     


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