• POTEZ 36-14 F- ALFY

     

    Un peu d'histoire

    Le POTEZ 36 fait partie de ces avions qui, fin 1920 - début 1930, furent à la base du développement de l'aviation de tourisme en France. Potez fut le premier, au monde, à avoir imaginé et proposé un avion de tourisme. C'était en 1919 avec son Potez VIII.

    L'état de la France, en cette période d'après guerre, n'était pas propice et le succès ne fut que très relatif avec une dizaine d'appareils vendus.

    POTEZ 36 VIII

                                                                                               POTEZ VIII   photo constructeur

    A la fin des années 20, la situation économique de la France s'est améliorée. POTEZ a retrouvé une certaine santé sur le plan financier avec sa production de POTEZ 25 pour l'armée. Le moment était venu pour ré-aborder le sujet.

    Pour Potez, un avion de tourisme, digne de ce nom, devait répondre à plusieurs critères:

    Etre biplace, à conduite intérieure, à l'aménagement aussi cossu qu'une voiture, c'est à dire offrant des places cote à cote.

    La cabine doit être abondamment vitrée, avec une vue dégagée vers le bas pour admirer le paysage, donc, l'aile haute s'imposait.

    La structure doit être simple et d'entretien facile. Le bois était le matériau de prédilection. Les ailes doivent pouvoir se replier le long du fuselage pour faciliter le garage et le remorquage sur route. Les interventions sur le moteur doivent être de la compétence d'un mécanicien automobile. Seuls deux moteurs, à cette époque, répondent à ces exigences: le Renault 4Pa ou le Salmson 5Ac. Leur légèreté est un atout supplémentaire, malgré une consommation un peu élevée.

    Le pilotage doit être sûr et aisé,  accessible à un pilote de compétence moyenne.

    Enfin, son prix doit être raisonnable, aux alentours de 50000 francs de l'époque (soit environ 28000€ de nos jours).

    Ainsi naquit le POTEZ 36 dont le prototype fit son premier vol le 27 septembre 1928.

    Avant d'arriver à la version 14 du POTEZ  36, de nombreuses versions virent le jour, essentiellement dues à des essais de motorisations variés ( Anzani 6A et 6B, Salmson 5Ac et 7Ac, Renault 4Pa de 70ch,et 4Pb de 95ch.....).  L'innovation la plus marquante reste l'adjonction de becs de sécurité à l'aile, à partir de la version 36-6. La sustentation  se trouve augmentée de 33% au prix d'une vitesse réduite de 5% du fait d'une trainée plus importante. La sécurité se trouve ainsi accrue, en particulier vis à vis de pilotes n'ayant pas, généralement, un haut degré d'entrainement.

       Le Potez 36-14

    Au printemps 1930, l'aspect du type 36 est définitivement figé avec, en particulier, une nouvelle dérive agrandie, un accès à la cabine de chaque coté du fuselage, et le montage systématique des becs de sécurité. Deux motorisations interchangeables, aux performances équivalentes, sont proposées: le moteur à 7 cylindres en étoile Salmson 7Ac pour la version 36-13 et le moteur 4 cylindres en ligne Renault 4Pb pour la version 36-14 à laquelle appartient le F-ALFY, dont le vous propose la maquette.

    Le succès est immédiat et environ 100 exemplaires furent construits dans chacune de ces versions.

    Documentation

    La revue AVION n° 170 à 173. (R. Cuny) vous relate en 4 numéros l'histoire du Potez 36. Incontournable.

    Le FANA de l'AVIATION n° 256. (M. Benichou) propose un reportage sur le F-PHZN remis en état de vol par l'association Epsilon et qui est exposé aujourd'hui, dans la gare d'Albert, dans la Somme, non loin de Meault où se situaient les usines Potez de l'époque.

    Un Potez 36 (36-13) est exposé au Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget. Un autre est en reconstruction au "Musée de la chasse" à Montélimar avec l'intention de le remettre en état de vol.

    La défunte revue MVM n°11. (M. Depaux) vous présente une maquette radiocommandée de haut niveau. Je me suis basé sur les plans (très détaillés) de cette maquette pour modéliser mon modèle. La maquette de M. Depaux est celle d'un POTEZ 36-13 absolument identique au 36-14 mis à par la motorisation (moteur en étoile 6 cylindres Potez au lieu du 4 cylindre en ligne Renault).

    L'AVIATION LEGERE EN FRANCE (1920 - 1944) de R.Gaborieau. Ma bible!

    Le journal LES AILES du 18 avril 1929 proposent une description technique de l'avion sous la plume d'A. Frachet.   VOIR

     La maquette

    Cette maquette fut l'une des toutes premières que j'ai dessinée (2013). Elle avait fait l'objet d'un article de présentation et d'une diffusion des planches par l'intermédiaire du site de mon ami, et Pygmalion, Pierre. Site que je vous recommande et sur lequel vous pouvez retrouver, entre autres, toutes ma production.

    En 2017, fort de l'expérience acquise, j'avais retouché ces planches pour les mettre au standard des présentations actuelles, et puis, comme celles d'autres modèles, elles étaient restées au fond de mon disque dur.

    Je voulais représenter un POTEZ 36-14 avec le schéma de peinture standard de sortie d'usine (couleurs bleu et aluminium). Mon choix c'est  porté sur le F-ALFY, dont un beau profil couleur de Thierry Dekker, et des photos en noir et blanc de bonne qualité, nous sont proposés dans l'article de la revue AVION ci-dessus évoqué.  

    Le POTEZ 36-14 F-ALFY appartenait à M. Artigalas et était basé à Cahors (Lot) en 1931.

    Un plan 3 vues au 1/72 de cette version standard nous est proposé toujours dans l'article ci-dessus. Le dessin très fin n'est pas altéré par un agrandissement au 1/66.

    POTEZ 36-14 F- ALFY

    Pour faciliter la modélisation je me suis servi aussi des plans de M. Depaux (revue MVM). Ces plans dessinés à l'échelle 1/6.8 sont d'une grande précision et permettent d'obtenir des cotes plus précises par réduction de l'échelle, plutôt que par accroissement de celles relevées sur le plan au 1/72.

    Le montage

    Les étapes principales du montage du POTEZ 36 ont été détaillés dans la présentation des POTEZ 36-14 F-ALAC et F-AJZZ.  VOIR

    Téléchargement (downloading)

    Téléchargement des 2 planches, au format A4, 2Mo environ la planche.

    PLANCHE 1          PLANCHE 2              

    ou prochainement sur le site de mon ami Pierre:  

    http://pierreg.free.fr/carton/projet/myproj.htm

     

    Et pour savoir plus.....

    Quelques vues du modèle terminé VOIR

    Mes autres modèles POTEZ au 1/66  VOIR

    Photos archives POTEZ F-ALFY   VOIR

    A propos des becs de securité      VOIR

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  • NIEUPORT 17 de René DORME

    Je choisis souvent mes modèles en fonction des difficultés qui s'offrent à moi pour leur modélisation.  Avec le Nieuport 17, il s'agit de la forme du fuselage, évoluant d'une forme trapézoïdale en arrière du poste de pilotage vers la forme circulaire du capot moteur. Pour respecter au mieux cette partie de l'avion, l'épaisseur du revètement, se limitera à l'épaisseur du papier 160g. Vu l'ouverture "béante" que constitue l'accès au poste de pilotage, une représentation du revètement intérieur des flancs, en bois lamellé, était incontournable. La planche 2 sera donc à imprimer recto verso. J'en ai profité pour faire subir un traitement identique au capot moteur en donnant à sa face interne une couleur gris foncé (l'huile de ricin brulée, cela salit!).

    A mon habitude, les gouvernes de direction et de profondeur ont une certaine orientation, pour donner un peu de vie au modèle. Et puis, comme si cela ne suffisait pas, j'ai voulu rendre possible une présentation du modèle sans son capot moteur, ce qui oblige à détailler au mieux ce dernier et la cloison sur lequel il est fixé.

    Le Nieuport 17 a été la monture d'un certain nombre de nos grands as, il est fort possible que je reproduise, par la suite, certaines de ces livrées célèbres.

    Dans l'immédiat, mon choix s'est porté sur l'un des Nieuport 17 sur lesquels René Dorme s'est illustré, le dernier avant qu'il ne passe sur Spad.

    Si le Nieuport 17 de René Dorme a une décoration attrayante, le fait qu'il soit couleur aluminium (un enduit à base de poudre d'aluminium) n'arrange pas les choses, les couleurs métallisées étant impossible à reproduire avec une imprimante classique. Un autre défi qu'il a fallut relever et solutionner au mieux de mes possibilités.

     

    Un peu d'histoire:

    René Dorme

    René Dorme est né le 30 janvier 1894 dans la Meuse. Très patriote, il vit très mal le fait que son territoire ait été partiellement amputé par la Prusse, suite à la défaite de 1871.

    A 18 ans, Il anticipe le service militaire (3 ans à l'époque), et se trouve affecté dans l'artillerie, en Tunisie. A la déclaration de guerre, désireux de se battre, il intègre l'aviation militaire. D'abord formé comme observateur, il est breveté pilote le 5 juin 1915.

    Après un passage à l'escadrille C94 (équipée de Caudron, comme le C l'indique), il intègre le 27 mai 1916 l'escadrille N3 (N pour Nieuport), qui deviendra la fameuse escadrille "des Cigognes".

    Simple et chaleureux vis à vis de ses camarades, il fut surnommé "le Père Dorme", patronyme qu'il reprendra sur tous ses avions au dos de fuselage orné d'une grande croix de Lorraine verte.

    Très bon pilote, considéré par certains comme le meilleur pilote français de la première guerre mondiale, il su si bien préserver ses appareils qu'il fut surnommé "l'Increvable" ou 'l'Inimitable".

    Le 25 mai 1917, il fut abattu dans le ciel de Reims. Il avait 23 ans.

    En moins d'un an, René Dorme remporta 23 victoires sûres et 50 probables (difficiles à homologuer du fait qu'une victoire aérienne nécessitait trois témoins directs indépendants et que son terrain de chasse de prédilection se situait, bien souvent, au delà des lignes ennemies).

    Chevalier de la Légion d'Honneur, Il était titulaire de la croix de guerre avec 17 palmes.

    A lire: sa biographie par Jacques Mortane, journaliste au style inimitable, dans l'hebdomadaire "La Guerre Aerienne Illustrée" du jeudi 23 aout 1917. VOIR

    Le Nieuport 17

    Le Nieuport 17 apparut sur le front vers le milieu de 1916 et donna lieu à de nombreuses variantes. Plus grand que le Nieuport 11, bien que géométriquement très proche, il s'en distinguait par la partie avant du poste de pilotage recouverte de tôles d'aluminium, aux flancs en bois lamellé et par un capot moteur circulaire.

    Le moteur standard était le Le Rhône 9J de 120ch.

    L'armement consista d'abord en une mitrailleuse Lewis sur l'aile supérieure, puis une Vickers synchronisée de calibre 7.7mm montée sur la génératrice supérieure du fuselage.

    Environ 4000 Nieuport 17 furent construits. Ils furent aussi fournis à la Russie, Belgique, Hollande, Finlande,  Pologne, Amérique et à l' Angleterre. L'Italie en fabriqua 150 sous licence.

    En Novembre 1916, il fut remplacé, au sein des escadrilles françaises, par le Spad VII jugé plus performant.

    Le "Père Dorme 3"

    Le Nieuport 17 n°1720  "Père Dorme 3"  (septembre à décembre 1916)

    Je n'ai pas trouvé de photos de cet appareil et les profils existants divergent d'un auteur à l'autre quant au graphisme et à la couleur des différents marquages. Celui relevé sur le remarquable site consacré aux as de la Grande Guerre: http://www.as14-18.net/Dorme, m'a paru le plus vraisemblable, et m'a servi de référence.

    Documentation:

    Elle ne manque pas sur le sujet (liste non exhaustive):

    Le FANA DE L'AVIATION n°562 (Biographie de David Méchin")

    NIEUPORT 1909-1950 DOCAVIA n°38 aux Editions LARIVIERE

    NIEUPORT AIRCRAFT of WW1 de R. Sanger

    NIEUPORT FIGHTERS de R. Sanger

    NIEUPORT 17 de J.M. Bruce

    NIEUPORT FIGHTERS in action de P. Cooksley

    NIEUPORT AIRCRAFT of WW1 de J.M. Bruce

    NIEUPORT 1-27 de T.J. Kowalski

     La maquette:

    Mes maquettes ne s'adressent généralement pas à des débutants (désolé, je ne sais pas faire), et celle-ci ne déroge pas à la règle. Il est possible, comme certains l'ont déjà fait, de la réaliser à une échelle supérieure comme le 1/48 ou le 1/50, en agrandissant les planches. Son montage s'en trouvera facilité et permettra de la détailler.... un peu plus. Attention quand même à tenir compte de l'incidence du changement d'échelle sur l'épaisseur du papier à utiliser, mais rien d'insurmontable. Nous aurons l'occasion d'en reparler, sans doute.

    Le montage:

    Pour le montage, j'ai essayé d’être le plus clair possible au niveau des planches. Les éléments faisant partie d'un même sous-ensemble sont précédés de la même lettre.   

    M = mats, T= train d'atterrissage,V= mitrailleuse Vickers, E =moteur, H =hélice.

    S concerne les pièces de structure constituant l'ossature du modèle généralement à contrecoller sur un carton fort dont l'épaisseur mentionnée sur les planches est à respecter, de même que le grammage du papier indiqué.

    tous les éléments repérés "O" peuvent être considérés comme optionnels mais je ne doute pas que, comme moi, vous aurez à cœur de les réaliser!

     L'aile:

    Concernant l'aile, j'ai réalisé un petit tuto sur ma façon de procéder, des fois que....

    http://www.criquetaero.fr/tuto-aile-profil-creux-au-1-66-a153771290 . 

    Je pense poursuivre ce style de tuto sur d'autres éléments, à la mise en œuvre similaire d'une maquette à l'autre.

     Le capot moteur

    Il est constitué de quatre troncs de cônes (difficile d'en mettre plus), collés bord à bord. Afin d'approcher au mieux sa forme galbée, je lui ai fait subir un embossage à l'aide de l'extrémité d'une tige de bois rendu sphérique, le tout en appui sur une surface dure. Le nombre relativement important (pour l'échelle) de troncs de cônes constituant le capot facilite l'opération de mise en forme.

    Pour le capot moteur du Nieuport 10, qui a sensiblement le même encombrement, je m'étais limité à 3 troncs de cône. Même embossé, la solution du capot moteur en 4 troncs de cône à un rendu nettement meilleur. J'adopterai donc la solution du capot moteur en 4 troncs de cône pour les modèles à venir équipés de Le Rhône 9C ou 9J.  

    Les équipements optionnels

    L'habitacle peut être agrémentée du palonnier O4 simplement collé sur le plancher S5. Penser à lui donner un angle convenable en corrélation avec celui donné à la dérive. Même remarque pour le manche 13 concernant la position du volet de profondeur.

    NIEUPORT 17 de René DORME

      Noter les ceintures....rapportées!

    La gouttière en "U" référence O9 se positionne coté gauche. Mais rien ne vous empêche d'aller plus loin dans le" détaillage" de l'habitacle....ce n'est qu'une affaire de bonne vue et de dextérité manuelle sachant, qu'au final, on ne verra pas grand chose!

    NIEUPORT 17 de René DORME                                 NIEUPORT 17 de René DORME

    Les renvois des ailerons O1 ou O2 et leurs commandes 17 sont bien visibles sur les vues ci-dessous

    NIEUPORT 17 de René DORME                                 NIEUPORT 17 de René DORME

    Ces dessins sont de Mark Miller (http://www.wwi-models.org/Images/Miller/render/Nieuport/index.html)

    Option O1 (voir planche 2/2): collage de part et d'autre de l'aile.

    Option O2: le renvoi est glissé dans une fente réalisée dans l'aile.

    Le moteur Le Rhône 9J

    J'ai réalisé, à votre attention, un tutoriel spécifique concernant le montage de ce moteur.

    http://www.criquetaero.fr/tutoriel-montage-moteur-rotatif-le-rhone-9j-a157438460

    Si vous optez pour enfermer le moteur sous son capot il est inutile de l'équiper des tiges de culbuteurs repère O6, voir de la couronne des tubulures d'admission rep E5. De même la présence du réservoir d'huile O3 devient inutile, tous ces éléments étant masqués. 

    Par contre, si vous choisissez de rendre le capot amovible, il conviendra de soigner la présentation du moteur. C'est fou le nombre de détails que l'on peut faire figurer sur un "berlingot" de 14mm de diamètre! Pour les moins familiarisés avec la lecture d'un plan, je vous ai représenté le moteur en vue éclaté, tel que je l'ai traité.

    NIEUPORT 17 de René DORMENIEUPORT 17 de René DORME

    Mise en croix

    La confection d'un bâti est incontournable. Pour ma part je l'ai réalisé à partir de chutes de balsa, vestiges d'un passé aéromodéliste.

    NIEUPORT 17 de René DORMENIEUPORT 17 de René DORMENIEUPORT 17 de René DORME

    Juste avant de passer sur le bâti                   Pose des mats d'ailes                            Montage du train

    Avant de passer à la phase " sur bâti", il convient d'équiper intégralement le dessus du fuselage sous l'aile tant que l'opération reste aisée. On notera, de l'avant vers l'arrière: les mats verticaux, la mitrailleuse Vickers, le pare brise (rhodoïd fin) et les mats en V inversé

    Important: la hauteur des mats (M2 et M3) qui supportent l'aile supérieure sont à ajuster en longueur de façon à garantir le dièdre correct de l'aile inférieure suivant croquis ci dessous:

    NIEUPORT 17 de René DORME

    Le modèle est passé ensuite "en vol dos" et épinglé sur le bâti. Une petite cale de hauteur appropriée est glissée sous la queue de façon que l'aile supérieur soit à incidence nulle (bien horizontale). Tous les éléments sont alignés à" l’œil", ce dernier étant un formidable outil pour s'assurer de la bonne géométrie de l'ensemble.

    Les mats inter-plans (M4a et M4b) sont mis en place perpendiculaires à l'aile. On pourra, à ce moment, poser deux haubans (toujours pour des raisons d'accessibilité). De plus, ils immobilisent les mats en position! Enfin, on glissera les ailes inférieures sur le longeron (12), celui-ci se positionnant environ au 1/3 avant de la corde de l'aile (voir repère du profil sur les flancs du fuselage). Non seulement cette aile à un dièdre (facile à respecter car en appui sur les mats), mais une flèche. Pour ce, se référer à la vue ci-dessous. Il suffira de glisser une goutte de colle au pied des mats pour immobiliser l'ensemble.

    NIEUPORT 17 de René DORME

     

     

    Le haubanage

    Il est réalisé en cap de 3/10. Comme pour l'appareil grandeur il contribue à la rigidité de l'ensemble. Chaque hauban est coupé à la bonne longueur puis immobilisé par une micro goutte de colle à bois à chacune de ses extrémités (la colle à bois devient mat et translucide en séchant et ne brille pas contrairement à la colle cyano).

    Les câbles de commandes de la profondeur et de la direction sont en poil de balais brosse de 2/10. Je renonce à la cap de 01/10 car, bien que plus fidèle à l'échelle, est non seulement délicate à poser, mais de plus, ne se voit pas. A noter que le câble supérieur de la commande de profondeur traverse le plan fixe du stabilisateur à travers une ouverture oblongue, ce que j'ai choisi de reproduire.

    NIEUPORT 17 de René DORMENIEUPORT 17 de René DORME

             La commande de dérive                  La commande de profondeur

    Corde à piano (cap) ou fil laiton (cuivre recuit)?

    J'utilise ces deux matériaux que l'on peut se procurer dans les magasins de modèles réduits, le diamètre le plus fin étant de 3/10mm.

    S'il est possible de n'utiliser que de la cap, je réserve cette dernière aux sections droites, et j'utilise le fil de cuivre dès que la pièce doit être courbée (jambes de train par exemple). Avantage: angle facile à ajuster et surtout possibilité de soudure à l'étain bien plus fiable que la traditionnelle goutte de cyano.

    Le détail qui tue!

    J'ai pris l'habitude d'utiliser des aiguilles de seringues pour représenter tout les tubes creux. Sur ce modèle: le canon de la mitrailleuse (V2) et les prises d'air latérales du moteur sur les flancs du fuselage (O5). Passé l'effet de surprise, votre pharmacien se fera un plaisir de vous en procurer!

    Pour votre information....

    ...et pour répondre à une question que l'on me pose régulièrement lors des expositions. Hors recherche de la documentation nécessaire, une maquette comme celle-ci représente environ 1 mois de travail (et de plaisir) soit 120 à 130 heures. Environ 1/3 de ce temps est consacré à la réalisation des planches et à la présentation du modèle sur le site pour (essayer) de vous faire partager ma passion.. Et voilà. Tout est dit.

    Si j'avais su....(ou auto-critique et suggestions):

    L'option moteur apparent ne présente pas grand intérêt. C'est un "gadget" montrant que l'on peut aller très loin dans le détail en maquettisme papier. La seule limite étant dictée par votre acuité visuelle et votre habileté manuelle. Cette option peut toutefois présenter un intérêt dans le cas d'une présentation de la maquette dans un mini diorama. C'est une idée qui me trotte dans la tête mais j'avoue avoir un esprit bien trop cartésien pour faire preuve de suffisamment de sens artistique

    J'ai choisi d'abaisser légèrement le volet de profondeur. J'aime bien cette option. Pour ce, j'ai réalisé une entaille en V à la jonction plan fixe/volet mobile à l'intrados du stabilisateur, sans toutefois séparer plan fixe et volet. Cela me permet de ne proposer qu'un dessin du stabilisateur quelque soit la présentation finale choisie. Je propose aussi en option le volet de profondeur séparé. Il suffira de le coller à l'angle choisi contre le plan fixe du stabilisateur. Le visuel sera plus réaliste, surtout vu de dessous.

    Le haubanage: Je n'ai pu les réaliser à partir d'aiguilles d'entomologistes trop courtes de quelques millimètres. Celles-ci existent en diamètre de 2/10 mais avec une longueur maxi utile de 35mm. Je me suis donc rabattu sur du fil d'acier (cap) de 3/10. Faute de grive....;

    Les câbles de commande sont soit réalisés en crin de 2/10 soit tirés d'aiguilles d'entomologistes (la longueur le permet). Ma préférence va au crin pour la réalisation de haubans en X se chevauchant, leur souplesse permettant de les croiser tout en conservant les points d'encrage dans un même plan.

    Sur ce modèle, j'ai laissé les crins dans leur couloir noire d'origine, ce qui ne choque pas trop mais manque de réalisme. Dernièrement, j'ai mis la main sur des marqueurs permanents argent de marque Pilot dont le feutre existe en plusieurs largeurs. Il suffit de passer le feutre sur les brins de crin. Un seul passage suffit. L'encre est indélébile, le surcroit d'épaisseur nul et le rendu bien meilleur.

    Téléchargement (downloading)

    Téléchargement des 3 planches, au format A4, 2Mo environ la planche.

    PLANCHE 1          PLANCHE 2 recto          PLANCHE 2 verso    

    ou sur le site de mon ami Pierre:  

    http://pierreg.free.fr/carton/projet/myproj.htm

     

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  • NIEUPORT 10 n°328 de GUYNEMER

    Un peu d'histoire.

    L'histoire du Nieuport 10, et de la version monoplace en particulier, a été évoquée lors de la présentation du Nieuport  n°310 de Guynemer. Voici donc quelques commentaires sur le son Nieuport 10 n°328.

    Mai-juin 1916. Après avoir piloté un Nieuport 11 (n°836) avec il remporta sa huitième victoire, Guynemer est blessé. De retour au combat après sa convalescence, il touche un nouveau "vieux Charles", le troisième du nom. C'est un Nieuport 10 monoplace n°328 sur lequel il remportera sa neuvième victoire et une douteuse.

    Par rapport au Nieuport 10 n°320 déjà traité, celui ci bénéficiait d'un appui tête et d'un rétroviseur vraisemblablement installés à la demande de l'as.

    NIEUPORT 10 n°328 de GUYNEMER

    Ceux- ci sont bien visibles sur la photo ci dessus tirée du remarquable site d'Albin Denis sur les escadrilles de l'aéronautique militaire française de 1910 à 1918 http://albindenis.free.fr/Site_escadrille/escadrille003.htm. La "Lewis" est déposée, mais on remarque le chargeur posé contre le renvoi d'aileron gauche.

    La maquette.

    Se référer au montage du Nieuport 10 n°320. Les seules variantes étant la forme de l'arceau entre les deux mâtereaux arrières supportant l'aile supérieure, l'appui tête profilé, et, pour les pinailleurs, le rétroviseur.Ci-dessous une photo qui parle d'elle même concernant l'assemblage du fuselage, opération à soigner tout particulièrement si l'on ne veut pas obtenir une forme "bananoïdale".!

    NIEUPORT 10 n°328 de GUYNEMER

    Quelques photos.

    NIEUPORT 10 n°328 de GUYNEMERNIEUPORT 10 n°328 de GUYNEMERNIEUPORT 10 n°328 de GUYNEMER

    Sur la dernière photo à droite, vous ne manquerez pas de remarquer le rétroviseur.......et oui, quand on aime......

    NIEUPORT 10 n°328 de GUYNEMERNIEUPORT 10 n°328 de GUYNEMER

     

     

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    http://pierreg.free.fr/carton/projet/myproj.htm

     

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    NIEUPORT 10 n°320 de GUYNEMER;

    Un peu d'histoire.

    Le Nieuport 10 fut le premier avion Nieuport de formule biplan mis en service au cours de la guerre 1914-1918.

    Il fut, dans un premier temps,dénommé Nie-XB (B pour biplan), puis Nie-10.

    Il fut étudié, semble t'il, par Gustave Delage, début 1914, en vue de disputer la coupe Gordon Bennett de cette même année. Puis ce fut la guerre. Le projet évolua vers un appareil militaire destiné à l'observation dont la formule biplan répondait à la demande de l'état major (visibilité et maniabilité).

    Le Nieuport 10 est directement dérivé du Nie-X monoplan. Il est équipé d'un moteur rotatif Le Rhône de 80cv habillé d'un capot en fer à cheval. Un certain nombre d'appareils furent équipés de moteurs dérivés du  même type allant jusqu'à 120ch (Nie-10Bis).

    Initialement, l'observateur/mitrailleur était positionné devant le pilote, ce qui occasionnait une gêne visuelle pour ce dernier. Les positions furent, par la suite, inversées.

    De nombreux Nieuport 10 furent d'abord transformés en monoplaces , la place de l'observateur étant obstruée par une tôle, puis produits dans cette configuration. Une mitrailleuse était fixée à l'extrados de l'aile supérieure et actionnée par le pilote par l'intermédiaire d'un câble Bowden.

    La version monoplace a été utilisée par les Français, Britanniques, Belges et Russes à plus d'un millier d'exemplaires et fut construite sous licence en Italie (240 exemplaires) et en Russie.

    Le Nieuport 10 numéro 320: le premier "Vieux Charles" de Guynemer.

    Le Nieuport 10, numéro de série 320, fut affecté à Georges Guynemer le 10 octobre 1915. Cet appareil avait été auparavant la monture du Sergent Armand Bonnard, muté fin septembre à l'Escadrille N91S. Ce dernier avait baptisé son appareil "Vieux Charles" pour une raison inconnue. Peut être en hommage au doyen de l'escadrille: Jules Védrine, surnommé "Charles".

    Guynemer gardera le nom de baptême et le reportera sur tous ses autres appareils.

    Il pilota cet avion du 10 octobre 1915 au 5 mars 1916 et remporta à son bord six victoires homologuées et une "douteuse". L'avion finit sa carrière.....en capotant dans la neige.

    A noter que seul le flanc droit du fuselage porte l'inscription "Vieux Charles".

    Documentation.

    Le Fana de l'Aviation n°507 de février 2012.

    Le Windsock Datafile 68 par J.M. Bruce.

    Le net, bien sûr, où l'on peut trouver quelques photos intéressantes comme celle ci-dessous donnant une bonne idée du haubanage (non traité sur les planches que je vous propose car identique sur nombre de Nieuport et donc de schéma aisé à comprendre).

    NIEUPORT 10

    La maquette.

    Toutes mes réalisations sont constituées d'une ossature en carton fort (5/10, voir 10/10mm, que j'habille avec du papier 160g. La maquette est manipulable (pas de risque d'écrasement), et, au prix d'un minimum de soin au montage, la géométrie de l'appareil est facile à respecter.

    Cette méthode est parfaitement adaptée à des avions à cabine fermée pour lesquelles les vitrages sont simulés.

    Il n'en va pas de même pour des avions à cabine ouverte pour lesquels la tranche des flancs, au niveau de l'habitacle, doit être réaliste et ne peut excéder 4 à 5/10 d'épaisseur, tout au plus. Or, les flancs constituent un élément essentiel de l'ossature. Il me fallait donc imaginer un compromis entre rigidité et réalisme. Ce fut le défi que constitua cette maquette d'autant plus que je voulais soigner particulièrement la présentation du poste de pilotage.

    Le résultat est une épaisseur des flancs réaliste de 32/10 (deux épaisseurs de papier 160g contre collées).

    Le plan 3 vues proposé par J.M. Bruce dans son ouvrage à servi de base au dessin de cette maquette. On trouve aussi, sur le net, un plan succinct, mais coté, sur le net, qui constitue un excellent complément.

    NIEUPORT 10

                                               https://static.rcgroups.net/forums/attachments/4/1/2/1/5/2/a6197766-192-Nieuport_10_ZFM.jpg

    Pour ceux qui sont (encore) des inconditionnels de la maquette plastique, deux fabricants proposent, pour une trentaine d'euros pièce, des maquettes à monter de Nieuport 10: Spécial Hobby au 1/48 et HR Model au 1/72.

    Le montage.

    L'aide d'un bâti de montage me semble indispensable. Le mien est réalisé à partir de chutes de carton, ctp et balsa.

    Pour le reste, le mode opératoire retenu est globalement le même pour toutes mes maquettes même si celui ci est affiné au fil des maquettes de par l'expérience acquise. Je me limiterai donc à quelques conseils concernant des points particuliers, les indications portées sur les planches se suffisant à elles mêmes, du moins pour un modéliste papier quelque peu averti.

    Le moteur.

    NIEUPORT 10                                    NIEUPORT 10
                         Quand on aime on représente tout.....même ce qui sera masqué!

    Il est possible de ne détailler que la partie visible de celui-ci. De toutes les façons il convient de "délaminer" les cylindres avant de les rouler sur une queue de foret ou une cap de 10/10 (http://www.criquetaero.fr/petits-tubes-de-papier-a135591458).

    Fuselage et aile.

    NIEUPORT 10                                   NIEUPORT 10

         Juste avant la pose du fond....                                          Cintrage avant pose du longeron

     Pour le fuselage je conseille le mode opératoire suivant:

    Collage de la structure composée de S1, S2, S3 et S4 en veillant à un équerrage parfait de l'ensemble. Pose des habillage intérieurs 4 et 5 sur 1 et collage de S5 en butée contre ces derniers. Collages des flancs en arrière de S5 (attention à la symétrie). Mise en place de S4 et du support de palonnier (attention toujours à la symétrie). Le fond pourra ètre mis en place après pose du siège.

    En ce qui concerne l'aile, les bords de fuite sont assemblés par un fin filet de colle, puis l'ensemble est roulé pour obtenir le profil creux. Enfin marquer le pli du bord d'attaque. Le longeron sera positionné au 1/3 de la corde de l'aile et immobilisé par une micro ,goutte de colle à chaque extrémité. On pourra procéder alors à la mise en forme des saumons.

    Mats et haubanage.

      NIEUPORT 10                                   NIEUPORT 10

       Le bâti: minimaliste mais suffisant.                                                           Yapuka....

    La photo ci-dessus parle d'elle même. L'aile est maintenue contre le bâti par une cornière en balsa au niveau du bord d'attaque (deux épaisseurs de balsa 15/10 décalées) et plaquée contre celui-ci par deux épingles au niveau du bord de fuite après interposition de petites cales en balsa d'épaisseur appropriée.

    Le fuselage, équipé uniquement de ses mats verticaux arrières est positionné sur l'aile.

    A propos des mats, leur largeur idéale est de 1.2mm pas facile à obtenir du fait de l'emploi d'une cap de 5/10 comme âme. Du 4/10 aurait mieux convenu. Mème remarque pour les jambes de train.

    Une chute de balsa rainurée assure l'équerrage du fuselage. Les flancs de ce dernier n'étant pas parallèles, deux équerres en carton permettront de contrôler son positionnement. La queue est calée en hauteur de façon que la lisse supérieur du fuselage (bande noire) soit parallèle au bâti.

    A noter le fil de laiton 5/10 (longeron du plan inférieur) traverse le fuselage et est plié de façon à reposer sur la pointe des mats en V de l'aile. On peut utiliser aussi de la cap pour le longeron, mais son élasticité naturelle ne facilite pas la mise en forme.

    Important: le dièdre de l'aile inférieur est de 3°7 soit environ 2mm en bout d'aile. Son respect dépend de la qualité du perçage du passage du longeron dans le fuselage. Il est toutefois possible de jouer un peu sur la hauteur des mats en V pour s'assurer un dièdre correct. Même s'il n'est pas important (en valeur), l'essentiel est qu'il se voit.

    Les haubans sont réalisés en cap de 3/10 à défaut de pouvoir ètre tirés d'épingles d'entomologistes (2/10) faute d'une longueur suffisante (34mm maxi). J'ai renoncé à la cap de 1/10 qui, d'une part, est difficile à dresser et, d'autre part, ne se remarque pratiquement pas une fois posée.

    Par contre les commandes de direction et profondeur sont tirées de celles-ci. Je les ai laissées noir pour conserver la finesse originel de leur diamètre. Il est fort possible que de les peindre couleur argent n'altère pas trop ce dernier. A voir.

    A noter que le câble supérieur de la commande de profondeur traverse le plan fixe du stabilisateur....ouverture à ajuster en conséquence (foret de 3/10)

    Si vous voulez rester zen pendant la délicate opération que consiste la pose des haubans, je vous conseille d'utiliser des brucelles amagnétiques. Les miennes proviennent de chez Multirex (20€ les 6 pub gratuite).

    L'empennage.

    La dérive est braquée légèrement vers la droite pour correspondre au braquage voulu du palonnier. De mème, la profondeur est" à piquer", position naturelle au repos. La position du manche est en conséquence.

    Cela donne un peu de vie au modèle sans compliquer pour autant le montage. Les perfectionnistes pourront détacher les ailerons. Je n'ai pas osé de peur d'introduire un quelconque vrillage de l'aile. Si d'aucun tentaient l'aventure en donnant un certain braquage aux ailerons, il conviendra de positionner les guignols de commande dans les positions ad hoc. Cela ouvre des horizons aux "empapaouteurs de mouches"!

    Habitacle.

    Avant que la remarque ne me soit faite, je confirme que le tableau de bord est le fruit de mon imagination dicté essentiellement par le besoin d'un renfort à cet endroit du fuselage. D'après les rares documents que j'ai pu consulter à ce sujet il semblerait que cet élément n'existait pas. Les quelques instruments étaient directement fixés sur les lisses latérales. Le pilote avait une vue directe sur le réservoir de carburant et sa jauge, celui ci étant positionné contre la cloison pare feu, sous le carénage supérieur du fuselage.

    Les instruments ont bénéficié de la traditionnelle goutte de vernis (crystal clear) pour leur donner un peu de brillance, et le siège, de ceintures rapportées.

    Et puis....

    Les roues ont bénéficié d'un méplat simulant l'écrasement de celui-ci au sol. Les prises d'air latérales du carburateur sont tirées d'aiguilles de seringues de 8/10 de diamètre. Vous pouvez faire de même pour le canon de la Lewis avec une aiguille de seringue à insuline dont le diamètre est de 3/10. Jusqu'à nouvel ordre, un tube, c'est creux! A noter que la Lewis est équipée de son cable bowden permettant ,au pilote de faire feu tout en restant assis. Par contre, pour changer le chargeur, il devait basculer l'arme et se lever de son siège....tout en pilotant. Manoeuvre au combien délicate!

     

    Quelques photos de détails et d'ensemble.

    NIEUPORT 10 n°320 de GUYNEMER;NIEUPORT 10 n°320 de GUYNEMER;NIEUPORT 10 n°320 de GUYNEMER;NIEUPORT 10 n°320 de GUYNEMER;NIEUPORT 10 n°320 de GUYNEMER;NIEUPORT 10 n°320 de GUYNEMER;

     Téléchargement (downloading).

    Téléchargement des 2 planches, au format A4, 2Mo environ la planche.

    PLANCHE 1            PLANCHE 2

    ou sur le site de mon ami Pierre. 

    http://pierreg.free.fr/carton/projet/myproj.htm

     

    Mes autres modèles NIEUPORT au 1/66  VOIR

    Bons vols.

     

     


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